mardi 20 novembre 2012

Conférence de Monique Chauveau apicultrice



MONIQUE CHAUVEAU
CONFÉRENCE DE VOTRE APICULTRICE
DIAPORAMAS RUCHERS ET ABEILLES DÉGUSTATIONS DE MIELS ET GÂTEAUX AU MIEL VENTES DE MIELS ET PRODUITS DE LA RUCHE POUR NOËL !
DIMANCHE 2 DÉCEMBRE 2012 15H30 À LA BARONIE À SEINE PORT
(château face de l’Eglise - 77240)

CONVIVIALITÉ & CONFÉRENCE GRATUITE !
VENEZ NOMBREUX !
Bonjour à tous les amis des abeilles et amateurs de miel de Seine et Marne !

Votre apicultrice anime une conférence gratuite
à Seine Port à la Baronnie (Château en face de l'église),
Le Dimanche 2 Décembre 2012 à 15h30.

Photos des ruchers et des abeilles en activité et minis films sur mon activité apicole en Nouvelle Calédonie, en Nouvelle Zélande, en Tunisie, en Turquie et bien sûr en Seine et Marne.

Ambiance promise : très conviviale et interactive pour rentrer au coeur du monde des abeilles.

Dégustations de miels pour apprendre à reconnaître les différents pollens et nectars des plantes qui les composent .

Dégustations de gâteaux et de boissons au miel. Le plein d’idée !

Vente de miels, d'hydromel et de produits de la ruche pour Noël !


Monique Chauveau Tel : 06 66 73 30 47 - mieletabeilles@orange.fr

F comme fleurs possède enfin son site!


F comme fleurs possède enfin son site!

Une remise sur l'achat des bulbes est proposée jusqu'au 19 novembre.



Lettre du Président Georges Pompidou sur les arbres d'alignement

Lettre du Président Georges Pompidou
à 
M. Chaban-Delmas


Mon cher Premier Ministre,

J'ai eu par le plus grand des hasards, communication d'une circulaire du Ministre de l'Equipement-Direction des Routes et de la Circulation Routière dont je vous fais parvenir photocopie.
Cette circulaire, présentée comme un projet, a en fait déjà été communiquée à de nombreux fonctionnaires chargés de son application, puisque c'est par l'un d'eux que j'en ai appris l'existence.
Elle appelle de ma part deux réflexions : la première, c'est qu'alors que le Conseil des Ministres est parfois saisi de questions mineures telles que l'augmentation d'une indemnité versée à quelques fonctionnaires, des décisions importantes sont prises par les services centraux d'un Ministère en dehors de tout contrôle gouvernemental ; la seconde, c'est que, bien que j'aie plusieurs fois exprimé en Conseil des Ministres ma volonté de sauvegarder "partout" les arbres, cette circulaire témoigne de la plus profonde indifférence à l'égard des souhaits du Président de la République. Il en ressort, en effet, que l'abattage des arbres le long des routes deviendra systématique sous prétexte de sécurité. Il est à noter par contre que l'on n'envisage qu'avec beaucoup de prudence et à titre de simple étude, le déplacement des poteaux électriques ou télégraphiques. C'est que là il y a des Administrations pour se défendre. Les arbres, eux, n'ont, semble-t-il, d'autres défenseurs que moi-même et il apparaît que cela ne compte pas.
La France n'est pas faite uniquement pour permettre aux Français de circuler en voiture, et, quelle que soit l'importance des problèmes de sécurité routière, cela ne doit pas aboutir à défigurer son paysage. D'ailleurs, une diminution durable des accidents de la circulation ne pourra résulter que de l'éducation des conducteurs, de l'instauration des règles simples et adaptées à la configuration de la route, alors que complication est recherchée comme à plaisir dans la signalisation sous toutes ses formes. Elle résultera également des règles moins lâches en matière d'alcoolémie, et je regrette à cet égard que le gouvernement se soit écarté de la position initialement retenue.
La sauvegarde des arbres plantés au bord des routes et je pense en particulier aux magnifiques routes du Midi bordées de platanes- est essentielle pour la beauté de notre pays, pour la protection de la nature, pour la sauvegarde d'un milieu humain.
Je vous demande donc de faire rapporter la circulaire des Ponts et Chaussées, et de donner des instructions précises au Ministre de l'Equipement pour que, sous divers prétextes (vieillissement des arbres, demandes de municipalités circonvenues et fermées à tout souci d'esthétique, problèmes financiers que posent l'entretien des arbres et l'abattage des branches mortes), on ne poursuive pas dans la pratique ce qui n'aurait été abandonné que dans le principe et pour me donner satisfaction d'apparence.
La vie moderne dans son cadre de béton, de bitume et de néon créera de plus en plus chez tous un besoin d'évasion, de nature et de beauté. L'autoroute sera utilisée pour les transports qui n'ont d'autre objet que la rapidité. La route, elle, doit redevenir pour l'automobiliste de la fin du vingtième siècle ce qu'était le chemin pour le piéton ou le cavalier : un itinéraire que l'on emprunte sans se hâter, en en profitant pour voir la France. Que l'on se garde de détruire systématiquement ce qui en fait la beauté!

17 juillet 1970

Murray Schafer: le paysage sonore



« Nous proposons d’écouter le monde comme une vaste composition musicale – une composition dont nous serions en partie les auteurs. »
"Murray Schafer a forgé la notion de paysage sonore pour désigner notre environnement acoustique, la gamme incessante de sons au milieu desquels nous vivons. Depuis l’apparition du tout premier bruit – celui de la mer –, le paysage sonore n’a cessé de s’enrichir des sons du monde vivant: oiseaux, insectes, langage, musique…
… jusqu’à la révolution industrielle et électrique. Terrible et fascinante rupture, qui transforme radicalement notre rapport au son, à la musique– et au silence. Mais qui nous rend aussi désormais capables de mettre en œuvre un authentique design sonore, maîtrisé et conscient – basé sur les principes de l’écologie sonore.
Tout comme Olivier Messiaen, Schafer considère en effet que les créations sonores de l’homme participent de cette activité supérieure qui s’appelle la vie– et doivent donc s’y inscrire.
Dans une langue simple et claire, accessible à tous, Schafer propose ici une histoire et une philosophie du monde sonore qui ont marqué l’histoire de la théorie musicale.Et qui promet à ses lecteurs de ne plus jamais entendre le monde de la même façon. Ouvrez grand vos oreilles !"

dimanche 11 novembre 2012

Exposition d'orchidées à Chantilly du 16 au 18 novembre 2012


L’Association « Orchidée 60 »
Le Lions Club Chantilly-Connétable,
et la Mairie de Chantilly

Vous invitent à découvrir
cette 3e exposition
  
« Passion d’orchidées
à Chantilly »

Programme détaillé ici

Exposition d'orchidées à Ballancourt sur Essonne les 16, 17 et 18 novembre 2012


Exposition d'orchidées à Ballancourt sur Essonne les 16, 17 et 18 novembre 2012
"Pluie d'or chidées"

 
. seront présents:
AM Orchidées
La cour des Orchidées
Ryanne Orchidées
Catherine Berthon
et 
Bijoux Lavaux
Alejandra Rey (photographies)
Les jardins de Blandy  (Sculptures végétales)
Calin d'Ange (Vanille)
David ph  (Tillandsia) "plante de la famille des Bromeliaceae (famille de l'ananas).
Ce genre comprend plus de 400 espèces, soit épiphytes ou lithophytes, soit terrestres, présentes essentiellement sur le continent américain de la Floride à l'Argentine".

. Les projections:
Vendredi 16 novembre
11h00 -  Voyage en Thailande
14h30 -  Généralité sur les orchidées
15h30 -  Maladies et traitements
16h30 -  les Phalaenopsis
17h30 -  les Miltoniopsis

Samedi 17 novembre
11h00 -  les Zygopetalum
14h30 -  Généralité sur les orchidées
15h30 - Maladies et traitements
16h30 -  les Phalaenopsis
17h30 - les Miltoniopsis

Dimanche 18 Novembre
11h00 - Voyage à Bornéo
14h30 -  Généralité sur les orchidées
15h30 -  Maladies et traitements
16h30 -  les Orchidées de l'Essonne
17h30 -  les Phalaenopsis

. Egalement, à ne pas louper:
Un stand de rempotage et de conseils sur la culture des orchidées
Une librairie spécialisée sur les orchidées

Salle N°2 de l'ensemble sportif Pierre Denise
Rue de Verdun Ballancourt sur Essonne 91610

Entrée prix: 3€
Entrée gratuite pour les enfants de moins de 15 ans

jeudi 8 novembre 2012

Galerie hors-champs « Tire la chevillette, la bobinette cherra »



« Tire la chevillette, la bobinette cherra »

Une exposition collective

Vincent Descotils – Paticia Cartereau
Kjetil Karlsen – Victoria Klotz

Curating : Hannibal Volkoff

Exposition du 9 octobre 2012 au 18 novembre 2012
Vernissage le 9 octobre 2012 de 18 heures à 21 heures



Variations autour du Petit Chaperon Rouge.

Ou plutôt une excursion, le terme serait plus juste, au sein de ses multiples thèmes, ses nombreux sentiers.
Exprimer les tours et détours guettant dans les ancestrales pages du conte : là où il impose une morale, l’art va se refuser aux certitudes pour se concentrer sur les zones d’ombre sous-jacentes qui portent le texte.
Puisqu’un conte se limite à son propre récit, l’exprimer consisterait d’abord en la fidélité envers son iconographie : une jeune fille, une forêt, un loup, une couleur… qui permet l’élaboration de symboles : le conflit œdipien, l’initiation sexuelle, la défloration… Et à la « forme close » du conte, à son objectivité, vont se confronter la subjectivité des artistes.
En justes profanes qu’ils se doivent d’être, ces derniers, Vincent Descotils, Patricia Cartereau, Kjetil Karlsen et Victoria Klotz, font le pari de la supposition et se risquent sur ce que laisse à peine suggérer le texte, à savoir le trouble, le désir sexuel.

Le trouble est en effet toute la matière des photographies de Kjetil Karlsen et de Vincent Descotils, autant dans leur sujet (l’élaboration de visions impalpables ; méditatives pour le premier, nostalgiques pour le second, mais toujours poétiques et mystérieuses) que dans leur traitement.
Leurs photographies sont attentives aux corps des protagonistes du Petit Chaperon Rouge, le corps-éveil de l’enfant, le corps-menace (ou non ?) du loup, tantôt homme tantôt animal.
Le regard est frontal chez Vincent Descotils, au plus près des tressaillements, tandis que Kjetil Karlsen prend du recul pour mieux mesurer l’immersion de la chair dans les entrailles phalliques des bois. C’est par la solitude la plus camouflée que la rencontre se réalise. Chez ces deux photographes, l’essentiel se passe avant la confrontation entre la fillette et le loup : il réside dans celle avec la forêt.
Devenir la forêt. Si le Petit Chaperon Rouge envoi le loup chez sa grand-mère, serait-ce pour mieux vaquer dans le plus long sentier –et profiter de sa première excursion, dans cette nature qui a su engendrer de tels prédateurs ?

Vaquer, ou plutôt chuter en forêt, dirait Patricia Cartereau. L’excursion est une chute dans une intériorité ouverte, où telle l’encre sur ses toiles, fragile et violente, la pulsion s’impose.
Le loup est intérieur : il a la couleur de sous la peau, la couleur de la première fois, rouge.  Puisque dans le conte le dépucelage s’apparente à la dévoration, alors les chairs fusionnent entre elles, et, chez Patricia Cartereau, elles ne s’exécutent qu’avec le vertige de l’extase.

Ne restons donc pas dans le bon chemin, et n’hésitons pas à tirer la chevillette. C’est aussi le message que nous adresse Victoria Klotz, avec son installation « Blesswilde ».  Un jeune cerf écoute une radio où se mêlent un air d’Offenbach et le hurlement des loups, ce dernier apparaissant soudainement dans une forme positive, dénuée de toute l’imagerie horrifique dont on l’affuble.
Le conte du Petit Chaperon Rouge a toujours eu pour but d’inculquer la méfiance, la crainte de l’autre. Victoria Klotz s’en porte à faux, et là où Kjetil Kerlsen, Vincent Descotils et Patricia Cartereau jouent avec la peur pour en faire une clef du plaisir érotique, elle choisit la carte de l’apprivoisement. La nature malveillante n’existe pas, nous rappelle-t-elle.

Dans une exposition sans chasseur, promenons nous dans les bois –tant que le loup y est. Son chant, beau et inquiétant, a le ravissement de l’inconnu.